Connu sous de nombreuses appellations telles que – le syndrome post-covidien, les séquelles post-aiguës de la covid-19 (PASC), le syndrome de la covidiose chronique (CSS) et le covid long.
Aux États-Unis, les personnes vivant avec les symptômes de la covid sur une période longue sont souvent appelées des « transporteurs de longue durée ».
Quel que soit le nom donné, cette collection particulière (et la liste s'allonge) de symptômes post-viraux sont désagréables, handicapants à l'extrême
et pour certains, sur une très longue durée.
Contrairement à d'autres syndromes post-viraux, par exemple comme la ME (encéphalomyélite myalgique) ou le CFS (syndrome de fatigue chronique) qui ont combattu une longue, et dure, bataille pour la reconnaissance médicale conventionnelle, le covid long lui, est aujourd’hui pleinement accepté au Royaume -Uni [1] qui lui consacre d’ailleurs18,5 millions de livres pour 4 études de recherches cliniques spécialisées[2].
Selon Steven Philips MD, citant un article sur PASC [3]pas moins de 10 à 30 % des personnes continuent de présenter des symptômes handicapants dans les tâches quotidiennes plusieurs mois après avoir été infectées par la covid-19.
Par ailleurs, l’âge moyen des patients atteints de covid long est d’environ 40 ans, ce qui signifie qu’elle frappe les personnes dans leurs premières années de travail.
Cela signifie que nous en ressentirons probablement l'impact sur le système de santé et l'économie pour les années à venir.
Selon la CDC, le covid long est défini comme « une gamme de symptômes qui peuvent durer des semaines ou des mois... [qui] peuvent arriver à toute personne qui a eu la Covid-19».
Il n'existe actuellement aucune définition consensuelle précise de cette condition et aucun tests, diagnostiques ou biomarqueurs ne sont à disposition des professionnels médicaux.
Que faire si l’on souffre de covid long ?
Le covid long est un diagnostic d'exclusion d'autres causes. Au Royaume-Uni, si les patients présentent au moins un symptôme sur la liste NHS, sans autre cause, le médecin généraliste doit diagnostiquer un covid long.
Le principal symptôme est le manque d’énergie au quotidien. Il est alors important de préserver cette énergie, si peu soit – elle.
Sans surprise, une alimentation correcte est essentielle pour fournir le « carburant » aux cellules du corps, et l'«information» pour la pléthore d'interactions des voies biochimiques, nécessaires pour réduire l'inflammation, restaurer la souplesse immunologique et revenir à une homéostasie saine.
Un régime alimentaire pauvre en histamine a été identifié comme étant particulièrement utile avec le syndrome d'activation des mastocytes (MCAS).
La vitamine C intraveineuse à haute dose[4] est suffisamment puissante pour supprimer une cytokine (inflammatoire), réduire les complications thrombotiques et diminuer les lésions vasculaires.
Le travail sur les symptômes respiratoires peut être efficace pour contrer l'essoufflement persistant et la fatigue qui résulte d’une mauvaise respiration. Respirer correctement par le nez et en profondeur dans le diaphragme stimule le nerf vagal sur la régulation du rythme cardiaque et du système nerveux.
Une gamme de nutriments naturels s’est avérée très bénéfique - dont certains vous seront familiers étant donné leur utilisation pour la
prévention et traitement de la covid-19 : Niacine Acide ascorbique (vitamine C) | Vitamine D3 | Zinc | Sélénium | Quercétine |
Curcumine | Magnésium
Chaque exposé et recherche scientifique font écho à la nécessité de soutenir la santé intestinale. Étant donné qu'une grande partie de notre santé et de notre fonction immunitaire prend naissance ici, il n'est pas étonnant que ce soit la priorité absolue quand on aborde le traitement du covid long d'un individu en tant que tel,
approche intégrative. Les intestins des personnes atteintes de covid long apparaissent souvent très désordonnés.
Des études récentes ont découvert des réservoirs viraux du CoV-2 du SRAS[5] dans le cerveau, les poumons, le myocarde, les tissus lymphoïdes (intestin, ganglions lymphatiques et rate), ainsi que le système nerveux central, provoquant chez certaines personnes une réinfection. Dans ces cas, parce que le système immunitaire est dysfonctionnel ou distrait, l'infection par le virus actif dans les réservoirs est réactivée.
La stimulation du nerf vagal par le travail respiratoire peut également s’avérer être très efficace pour réduire l'inflammation.
Autres stratégies pour la stimulation du nerf vagal consiste à consommer des graisses et des huiles de bonne qualité, car elles créent de l'acide butyrique pour soutenir la santé intestinale.
Enfin, un rappel sur les bons gestes au quotidien d’une hygiène de vie optimale pour s’assurer d’une bonne santé tels qu’un sommeil de bonne qualité ; passer du temps dans la nature; maintenir une hydratation corporelle en eau avec
de préférence de l'eau filtrée ou osmosée et partager de bons moments en famille et/ou avec des amis, puis le rire reste une très bonne médecine et reste gratuite !
[1] https://www.yourcovidrecovery.nhs.uk/ [2] https://www.england.nhs.uk/2020/10/nhs-to-offer-long-covid-help/ [3] https://scholar.google.com/scholar_lookup ? hl=en&volume=4&publication_year=2021&pages=e210830- e210830&issue=2&author=JK+Logueauthor=NM+Frankoauthor=DJ+McCulloch&title=Sequelae+in+adultes+at+6+months+after+COVID-19+infection.&pmid=33606031 [4] https://www.mdpi.com/2075-1729/11/12/1341 [5] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33903146/
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